Tout d’abord, qu’est ce que le web 3.0 ?
Le futur d’internet est actuellement en train de se dérouler sous nos yeux et pourrait bien se nommer “le web 3.0”. Bien qu’il s’agisse encore d’un concept assez flou, ce “nouvel internet” ne cesse de faire parler de lui.
Mais à quoi correspond t-il réellement ? À cette question, beaucoup de points de vue divergent et nous allons essayer d’y voir un peu plus clair !
Quels sont les avantages de cette nouvelle ère ?
La mission que se donne le web 3.0 est d’opter pour un internet plus ouvert grâce à ce qu’on appelle : la décentralisation, construit à partir d’un système connu sous le nom de blockchain. Elles fournissent des plateformes capables de créer les dApps (autrement dit des applications décentralisées) du futur, on peut d’ailleurs citer : Ethereum, Solana, Cardano et bien d’autres encore.
En bref, il s’agirait d’un internet plus juste, plus respectueux des utilisateurs et sans censure. Les moteurs de recherche deviendront de fait plus « intelligents » et les résultats beaucoup plus fins et plus ciblés.
La promesse est de redonner aux utilisateurs le contrôle de leurs données privées dans un monde où le moindre clic est maintenant vérifié, quantifié et valorisé. En effet, ce nouveau monde qui commence à voir le jour, ouvre la voie vers de nouvelles opportunités :
Ci-dessous un petit parallèle entre les applications dont nous nous servons au quotidien et celles que nous pourrions utiliser prochainement via le Web 3.0 en usant de la blockchain.
NFT, cryptomonnaies … le web 3.0 et la création de monnaies virtuelles
Actuellement, le monde de la finance est en train de changer avec l’apparition des crypto-monnaies.
Ces crypto-monnaies sont d’ailleurs considérées à ce jour comme un actif financier. Selon une étude de Coin Gecko, le marché mondial des crypto-monnaies a dépassé 3000 milliards de dollars, soit le triple de sa valeur en début d’année 2021.
Le NFT: il s’agit là d’un jeton virtuel unique et bien entendu, tout actif numérique peut devenir un NFT.
À l’occasion de la journée internationale de l’amitié, @cocacola à récemment mis aux enchères (sous forme de NFT) un distributeur automatique virtuel contenant également des jetons non fongibles.
Le géant des boissons gazeuses a intégré dans cette boîte à surprise : une veste à bulles coca cola utilisable uniquement dans le monde virtuel Decentraland ; une carte d’amitié inspiré des cartes à collectionner des années 1940 et un sound visualizer qui capture différents signaux audios comme le bruit d’une bouteille qui s’ouvre ou encore le son du soda versé sur la glace.
Nous le savons tous, depuis la crise sanitaire et les confinements, beaucoup se sont lancés dans ce milieu qui connaît un véritable BOOM. Aujourd’hui, il est possible de se procurer des tenues 100% digitales (on peut citer ici DressX, le premier e-shop à proposer du contenu de couture virtuelle). Mais quel est l’intérêt ? Et bien c’est finalement assez simple. D’après une étude, 9% des clients des pays développés achètent de nouveaux vêtements seulement dans l’objectif de faire une photo pour leurs réseaux sociaux.
Et comment ça fonctionne ? C’est simple, vous choisissez le vêtement qui vous plaît, vous l’ajoutez à votre panier et vous procédez au paiement via votre wallet à crypto. Vous envoyez par la suite une photo de vous à la boutique en ligne et dans un délai de 1 à 6 jours, des « tailleurs numériques » superposeront virtuellement le vêtement acheté sur votre photo. À partir de là, c’est à vous de jouer et de mettre en avant cette haute couture entièrement digitalisée sur vos réseaux sociaux. Le principe est plutôt fun avec un rendu unique, mais on est d’accord que rien ne vaut une pièce réelle… non ?
Hormis ce genre d’éléments achetables via les crypto-monnaies, nous pouvons aussi nous intéresser au metaverse : Les créateurs du metaverse veulent rendre beaucoup plus immersives les expériences que l’on vit sur internet, à savoir la navigation sur les réseaux sociaux, le shopping en ligne, la consommation de jeux vidéos, de divertissement…
Le changement récent de nom du groupe mère Facebook en Meta, prouve d’ailleurs leur volonté de tendre vers ce genre de solution dans le futur.
D’ailleurs, des événements culturels ont déjà eu lieu sur ce dit metaverse. Notamment en 2020 (lorsque le terme de metaverse étant encore très peu connu), sur le jeu alors numéro 1 des plateformes de téléchargement, Fortnite. Et oui, à cette époque vous avez sûrement entendu parler de l’apparition de l’avatar de l’artiste Travis Scott donnant un concert de 8 minutes en direct du jeu et réunissant près de 200 millions de personnes.
Une expérience musicale ludique et inédite pour tous les fans. D’ailleurs, de nombreuses personnes se seraient même procurées le jeu uniquement pour assister à ce concert.
Il n’aura d’ailleurs pas fallu longtemps pour que d’autres artistes s’y intéressent, on pense notamment à l’expérience proposée par Ariana Grande :
Et très prochainement, nous pourrions avoir la première artiste française à proposer ce type d’expérience. (Et ça risque de cartonner comme Jaja 😉 )
Mais alors, quelles pourraient être les limites de ce web 3.0 ?
Il y a t’il des dangers avec ce web 3.0 ? Difficile à dire pour le moment puisque ce terme reste encore flou. Certaines dérives pourraient freiner sa progression, alors attention aux arnaques aux cryptomonnaies, aux NFT mais également aux activités en ligne qui pourraient être liées à du blanchiment d’argent, ou bien encore aux fake news … des termes qui sont encore trop au coeur de l’actualité et qui pourraient bien nous révéler que l’encadrement réalisé par les gouvernements serait nécessaire pour le web de demain.
On entend parler du web 3.0 depuis 2014 par Gavin Wood, le cofondateur d’Ethreum, mais l’idée a surtout pris de l’ampleur à partir de 2020 grâce à de nombreux passionnés de crypto-monnaie ainsi que des grandes entreprises technologiques. Beaucoup de nouveautés verront certainement le jour en 2022, donc pour ne rien rater de ce qui s’annonce être le futur du web, restez connectés !
Pour aller plus loin et comprendre l’état d’esprit de ce nouvel écosystème en construction, on vous conseille une bonne lecture (qui existe aussi en version eBook) :
Block Kong: 21 Entrepreneurs and Financiers Leading Blockchain in Hong Kong